Le football puis …

Christophe Dominici est né le 20 mai 1972 à Toulon (Provence-Alpes-Côte d’Azur, France). Etant jeune, sa vocation semblait venir du football, notamment grâce à son père, gardien à Colmar et Hyères. Il débute alors dans un petit village du Var. Il sera finaliste de Coupe Gambardella contre l’AS Monaco de Lilian Thuram.

… le rugby

Dans ce même village de Solliès-Pont, il commencera ensuite le rugby juste avant d’atteindre sa majorité (très tard pour commencer un nouveau sport). Il commencera demi-d’ouverture dans un championnat régional. Il partira deux ans plus tard au club de La Valette (2e division).

Les débuts en pro

Il passe trois-quarts centre. Ensuite, les dirigeants du RC Toulon le contacteront par la suite pour signer un premier contrat.Pour son arrivée en 1993, Christophe jouera à l’aile, il sera quelque fois titulaire mais notamment remplaçant. Première entrée en jeu contre l’USA Perpignan et première titularisation contre le Stade Bordelais UC.

La carrière à son apogée

Tout va très vite, dès sa signature au Stade Français en 1998, il est champion de France. Sa première sélection en Bleu à lieu au tournoi des 5 nations contre l’Angleterre. Un an plus tard, à la Coupe du Monde 1999, Dominici inscrit un essai extraordinaire contre la Nouvelle-Zélande et qui permet aux bleus de l’emporter sur le score de 43 à 31. Il fait partie des hommes « à avoir marqué contre la Nouvelle-Zélande » ! C’est un héros !

Un palmarès remarquable

Entre 1998 et 2007, le rugbymen est quintuple vainqueur du Championnat de France, deux fois vice-champion d’Europe et vainqueur de la Coupe de France en 1999. Christophe comptait tout de même 67 sélections en Equipe de France.

Le joueur annonce sa retraite le 6 janvier 2008. Il affirme vouloir « se consacrer à 100% à son club » et « laisser la place aux jeunes pour 2011 », année de la prochaine Coupe du Monde ndlr.

Le décès

Le 24 novembre 2020, tragique jour, on apprend le décès de Christophe Dominici au Parc de Saint-Cloud. Il aurait chuté d’environ dix mètres près de l’autoroute A13. Valérie Mahaut confirme dans Le Parisien que « le décès de Christophe Dominici reste un mystère ». D’après des enquêtes révélées par l’Equipe, l’intervention d’un tiers est écartée, il n’y aurait également pas de traces d’alcool, de stupéfiants, de drogues … Il s’agirait d’un manque de sommeil qui aurait conduit le joueur au suicide.

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