Depuis quelques années, dans la catégorie reine du sport automobile, de nouveaux jeunes talents émergent pour faire face aux plus anciens.

Une réglementation qui peut tout changer ?

Les monoplaces de 2022 n’auront pas du tout la même forme qu’en 2021, ça c’est certain !

En tout cas, on ne peut pas savoir à l’avance qui aura la meilleure voiture l’an prochain. Les équipes travaillent depuis de nombreuses années pour le développement de ces nouveaux bolides. Ces voitures vont favoriser les dépassements, elles pourront mieux se suivre. La sécurité a été revue après les derniers accidents auxquels on a pu assister ces derniers temps. Elles seront moins rapides et bénéficieront de plus d’appui.

On pourrait peut-être revoir au devant de la scène des équipes qui ont disparu depuis quelques années. Ferrari et McLaren ont l’ambition de revenir dans les « top team » pour aller chercher des victoires en Grand Prix. On peut penser que des équipes comme Williams, Alfa Romeo et Haas voudraient rejoindre dans un premier temps le peloton et réduire les écarts pour que les points soient accessibles à toutes les équipes.

Au jour d’aujourd’hui, aucun pronostic n’est faisable. Cela renforce le fait que ces jeunes talents, auront sûrement plus de facilités à se trouver plus près des autres pilotes de manière à s’imposer. Ces eux qui seront les plus touchés par cette réglementation car elle aura un effet à long terme sur leur pilotage.

Russell, Leclerc, Norris et Gasly seraient-ils de futurs champions ?

C’est ce que l’on peut affirmer. Les différentes stars montantes seront sûrement toutes dans de grandes écuries d’ici quelques années a l’image de George Russell chez Mercedes. Le jeune prodige a réussi à s’élever chez Williams, écurie modeste, dernière du championnat ces dernières années. Avec le pilote canadien, ils ont réussi à obtenir quelques points pour leur écurie. Leclerc, Norris sont dans des écuries qui concurrencent les ogres Mercedes et Red Bull cette année. Avec cette réglementation, ces écuries pourront se trouver à leur hauteur dès l’an prochain (Ferrari avec Sainz et McLaren avec Ricciardo).

Un nouveau format : les qualifications sprint

Ces qualifications seront au nombre de 6 sur le calendrier 2022, d’après Ross Brawn. Un modèle, d’une part plus attractif pour les recettes de la F1, mais surtout, qui mettra à l’épreuve les pilotes une fois de plus au cours du week-end. Les qualifications (Q1, Q2, Q3) sont déplacées au vendredi à la place des essais (FP2), la séance « F1 SPRINT » remplace les qualifications. Même si le fonctionnement déplaît particulièrement aux fans, ces cinq tours créeront un enjeu plus important. A noter que l’utilisation des pneus est libre durant ce week-end de Grand Prix. Le système de parc fermé sera mis en place après les deux séances d’essais pour les deux qualifications et la course.

Se dirige-t-on vers la fin d’une ère ?

Incontestablement, oui, les derniers pilotes des dernières générations se dirigent vers la fin de leur carrière progressivement. Kimi Raïkkönen, l’homme au plus de 340 départs en Formule 1, arrête sa carrière à la fin de cette saison chez Alfa Romeo. Sebastian Vettel et Fernando Alonso, anciens Champions du Monde, vont de plus en plus vers la sortie. Hamilton, pour l’instant, septuple Champion du Monde (à égalité avec Michael Schumacher), est en course pour le titre contre le jeune Max Verstappen. Malgré son âge conséquent, il lui reste quelques années devant lui dans la catégorie reine. Sinon, il va falloir laisser la place aux jeunes, cette nouvelle génération.

La question est de savoir qui seront les prochains couronnés en Formule 1.

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